Pour laisser des commentaires, il vous suffit de cliquer sur le titre de l article et vous trouverez le formulaire. Meme chose pour les decouvrir... N hesitez pas, j adore vous lire....

mer.

12

déc.

2012

Mar del Plata ou le paradis des surfeurs

Après 12 heures de bus, des paysages somptueux rythmés de lacs, montagnes et déserts, j'arrive enfin à Mar del Plata, ville balnéaire au sud de Buenos Aires. La cote est parsemé de gigantesques hotels, de restaurants et d'une grande digue pas très belle... Pas grave, je me pose dans une auberge et pars à l aventure pour me dégourdir les jambes, et... j en ai bien besoin ! Je découvre des influences du monde entier dans les rues : des restos indiens, libanais, chinois... Ma première en Amérique du sud ! Après avoir fait un plein de légumes (ohhhh oui des légumes verts !!!), je me rends à l hotel où l'ambiance est un peu plus animéé qu'à mon arrivée. J'y rencontre le patron, un surfeur trentenaire, très sympa qui me présente aux autres hotes, dont Anne, une étudiante française de Buenos Aires, qui vient surfer les week ends à Mar del Plata. Ils me proposent alors de partir avec eux faire quelques vagues. Téméraire, mais après 12 h de bus, je leur dis seulement que je ferai seulement la photographe sur la plage. Nous partons donc vers la plage, accompagnés du maté national (thé que les argentins boivent toute la journée, partout !!!). 

En rentrant à l hotel, je fais la connaissance de François, autre français qui vient d 'arriver sur le continent : il est arrivé il y a 15 jours et...... je pars dans 15 jours....... Nous parlons un long moment et lui demende d où il vient en France ? D Angers ? Ah oui vraiment ? Moi aussi mais je ne connais plus grand monde...

Une bonnne nuit de sommeil m attend...

Le lendemain nous décidons avec François de partir à la découverte de la ville, sachant qu'il y a des lions de mer près du port. J 'apprécie beaucoup ce jeune homme, il a de l'humour et plein d entrain à l'idée de voyager durant 6 mois ! Au fil des discussions, nous revenons sur nos origines angevines et là..... nous nous apercevons que nous connaissons nos frères respectifs !!!! Et oui, Antoine est un ami de Majid mon frère... D'où l 'expression le monde est petit !!! Je lui donne tous mes tuyaux, itinéraires, conseils, coups de coeur... Il arrive et je repars... j en ai la boule au ventre...

 

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dim.

03

juin

2012

Les Alpes de San Carlos de Bariloche

            Je suis arrivée à San Carlos de Bariloche le jour de mon anniversaire ! 30 ans, 30 balais, 30 bougies, eh oui ! ça passe très vite.... Quel bonheur de me retrouver dans cette ville où il y a déjà 13 ans, une certaine Zazou, Elsa, très bonne amie depuis le lycée, allait faire un échange linguistique d un an. Je me souvenais alors de ses nombreuses photos et dèes mon arivée, je reconnaissais les lieux : les maisons chalets, l immensité du lac Nahuel Huapi, les chocolateries, etc... Bariloche ressemble en effet à la Suisse ou aux Alpes, avec ses montagnes, ses lacs et ses forêts.

J ai de la chance, il fait très beau et cette semaine, sera donc l occasion de me ressourcer, la nature est flamboyante ici et les circuits de randonnée, nombreux.

Avec quelques amis rencontrés à l auberge, nous partons tous les jours pour une marche entre 15 et 20 km, pique nique et decouverte de cette region.

Une très bonne semaine passée dans cette ville t ses alentours pour repartir direction Mar del Plata à..... 18 h de bus !!!

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mer.

23

mai

2012

Un air de Bretagne à Puerto Montt et aux Iles Chiloé

           De Santiago, je prends le bus direction Puerto Montt à 1 000 km de la capitale chilienne. Je ne me suis pas attardée à Santiago ayant l envie d un grand bol d air et de nature.

La ville de Puerto Montt se situe au Chili austral et fait partie de la région des Lacs. Je suis impressionnée par les maisons construites en bois et très colorées et pênse tout de suite aux décors de l émission Thalassa : port de pêche, visages de marins, chiens dans les rues... Je n opte pas pour un hotel sinon pour une chambre chez l habitant et me retrouve =sur les hauteurs de la ville à la Casa Perla. Perla, c est la propriétaire d une maison rudimentaire mais très chaleureuse. Le poële à bois fonctionne et ça sent bon la confiture ! J y rencontre Anne, une réunionnaise de mon äge qui a fait le mëme parcours quer moi. Il va s avérer que l on a beaucoup de points communs.... Après un tour de la ville, où je visite la cathédrale en bois classée, nous decidons de prendre un tour vers les îles Chiloé.

Comme toutes regions d Amerique du sud, les indiens, ici les Mapuche, ont été chassés par les premiers immigrants, ici les allemands et les hollandais, arrivés en 1853. Ils ont emmenés avec eux leurs architectures en bois et leur maniere de vivre...

La traversée en bateau pour rejoindre les îles dure 1h et nous avons la chance d apercevoir des éléphants de mers, se dorant la pilule puisque le soleil est au rendez vous. Chanceuse, car dans cette région, il pleut 70 % de l année....

Cette région s est enrichie grâce à la pisciculture et l élevage de saumons et truites, mais egalement par le tourisme. C est une region magnifique, les maisons sont pour certaines sur pilotis, les couleurs sont verdoyantes et je retrouve la palette de couleurs de la Bretagne du sud. D ailleurs, les îles sont nourries par la Mythologie chilote.

Paisiblement, je decouvre cette région avec la compagnie de Anne pendant 3 jours et reprends la route en direction de Bariloche, Argentine.

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mer.

02

mai

2012

Valparaiso : mon véritable coup de coeur

             On m avait beaucoup parlé de la beauté de Valparaiso et je confirme, je suis littéralement tombée sous le charme de cette ville ! La vallée du Paradis, elle ne pouvait porter meilleur nom ! Valpo (comme ses habitants la nomment) est située sur les côtes pacifiques, elle constitue la deuxième ville et le premier port du Chili. Capitale culturelle oú vécu le célèbre poète Pablo Neruda, Valpo regorge de squatts d artistes, de centres culturels et d oeuvres artistiques dans l espace public. Son centre historique a été classé Patrimoine culturel de l Humanité par l UNESCO. Les gens transpirent la joie, la fureur de vivre, jeunes etudiants, syndicalistes et personnes agées, tous sont en proie à la magie de Valpo.

Les rues : sinueuses, etroites, colorées, mystérieuses, les maisons très colorées : rouge, verte, citron... Valpo est une ville très populaire, voire pauvre. Les maisons sont dans un très mauvais état en général, beaucoup abandonnées. Les tremblements de terre sont monnaie courante, de nombreuses fissures sur les immeubles et des églises chancelantes en sont les marques fébriles.

Valparaiso ressemble un peu à Lisbonne de par ses collines (cerros) et ses veiux quartiers: d ailleurs, ont m a fortement deconseillé de me balader dans certains d entre eux.

Au Chili, c est la rentrée et pour marquer le coup, les étudiants ont décidé de reprendre la lutte et les manifestations. En effet, depuis l arrivée au pouvoir de Piñera (droite traditionnelle, on dit même que c est un proche de Pinochet...), les privatisations vont bon train et mème le secteur de l education est concerné. Depuis le vote de la loi de privatisation des universités,  le coût moyen annuel de scolarité s él`ve à 2 500 dollars ! Evidemment, de nombreux jeunes ne peuvent se payer ses frais.... et je ne parle pas des facs privées, oú les frais peuvent s elever à 15 000 dollars...

En 2011, les etudiants ont manifesté toutes les semaines pendant 7 mois ! Mais le gouvernement n a rien lâché.... De très fortes répressions ont eu lieu et je peux le confirmer puisque j ai assisté à la première manif (marcha) des étudiants de Vaparaiso.

Une grande marche joyeuse et festive, des batucadas, des danseuses, de grandes pancartes peintes et colorées... Malheuruesement, la marche se termine par des tirs de gazs lacrymogenes de la part de la police d etat. Je vois arriver des cars entiers de flics, des vehicules de guerre, et là je commence à avoir peur alors que tout se passait très pacifiquement. Je suis avec deux italiens, ils sont choqués tout comme moi de la violence de la riposte policière. Les rues sont enfumées de gaz, les magasins tirent leur rideau, les passants se cachent le nez et les yeux, sans grande panique, ils ont l air habitué...

J ai l impression de vivre un moment de guerre civile, je prends quelques photos et decident de m eloigner. Les manifestations du 1er mai a Santiago seront bien plus chaudes que celles que je viens de vivre.....

En tout je serai restée une bonne semaine dans cette magnifique ville entre visite d ateliers d artistes, balades sur les cerros et le front de mer, degustation de fruits de mer et belles rencontres de chiliens et backpakers !

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mer.

02

mai

2012

La douceur de Mendoza

Quelques jours de ville à Cordoba m ont amplement suffit (trop de circulation, de pollution) ! Je decide donc de rejoindre Mendoza (3eme ville d Argentine) à 8 h de trajet en bus, ville réputée pour son vignoble, ses montagnes et sa douceur de vivre. Effectivement, Mendoza est une ville métissée, riche au niveau culturelle (de nombreux musées), des habitants accueillants et souriants, un sentiment de sécurité et une vie nocturne bien présente (spectacle vivants, illuminations...).

J attéris dans une auberge de jeunesse par dépit, je n avais pas bien planifié mon arrivée, et de suite, me rends compte qu il va falloir changer d adresse très vite. En effet, l auberge est peuplée d anglais, américains et israéliens très bruyants... La première nuit dans un dortoir de 12 personnes va me confirmer mon choix, je n ai pas pu dormir 3 heures d affilée. Heureusement, le couchsurfing marche bien aussi en Argentine et je rencontre Charlotte et Agustin, couple franco argentin qui vont m accueillir tres chaleureusement dans leur appartement. 

Aux alentours de Mendoza, de nombreuses activités sont proposées : randonnées, rafting, escalades, etc... Je choisis le rafting pour une descente très sympa en compagnie d un groupe de jeunes français tres sympas. Nous reussissons à nous retourner dans une eau glacée...

Le soir, nous allons voir un concert de folklore avec Charlotte et Agustin. ces deux-là dansent merveilleusement bien le tango. Ils tenteront de m apprendre les bases, mais les pas sont assez difficiles... Nous avons passé de très bons moments ensemble, toujours très difficile de reprendre la route après ça, mais il faut y aller et je prends le bus direction Valparaiso, Chili !!!

 

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lun.

23

avril

2012

Argentina !

Le choc !!! L arrivée en Argentine fut tres bizarre : apres 6 mois de pays andins, me voici en Europe ou tres proche des Etats Unis. Me revoila en civilisation occidentale.... Je prends de suite conscience du decallage de developpement entre la Bolivie et l Argentine... Ahhhhh ! Le passage de frontiére s est tres bien passée et je prends directement le bus direction Jujuy ! Les paysages sont encore une fois magnifiques, les couleurs des montagnes d une palette magique de couleurs : rose, ocre, jaune, anthracite.... 

Les argentins sont tres sympas des les premiers contacts, ils parlent tres vite et assez... mal... mais on s habitue a tout !....

Jujuy est une ville assez sympa, chef lieu de la province de la Quebrada de Humahuaca. Une quebrada est une vallée au milieu de laquelle coule une rivière. Cette quebrada est classée au patrimoine mondial de l Unesco par la beauté de ces paysages et se situe au nord ouest du pays. Et en effet, je me rends a Pumamarca, petit village aux maisons en terre, aux nombreux artisants dans les rues, proposant pancho, instruments, sculptures... L Argentine, c est aussi le choc des prix. Apres la Bolivie, ça fait tout drole... 

Je poursuis mon itinéraire pour découvrir Salta, la Linda (la belle). Grande ville entourée de montagnes, Salta est tres festive avec toutes ses peñas (des groupes folkloriques y jouent a partir de 23 h...), mais egalement lieu de culture avec son musée d archéologique. Ce dernier recueille les 3 momies incas d enfants sacrifiés sur le haut d une montagne, impressionantes ! Je me sens si bien a Salta, ses grandes places, ses terrasses, sa gastronomie !!!! Youpi, je vais pouvoir reprendre les quelques kilos perdus en Bolivie !

Je rencontre également beaucoup de français installés depuis pas mal de temps en Argentine ou les premiers personnes ayant bénéficié d un visa PVT (permis vacances Travail).

Apres une petite semaine, je reprends la route vers Cordoba. Les trajets en bus sont assez longs et chers en Argentine, mais les bus sont tres class, tres spacieux. Je m arrete dans une auberge de routards où la deco est superbe. De grands tableaux et des tags partout egayent cet endroit tres apprecié des voyageurs. 

Cordoba est la deuxième ville d Argentine, beaucoup de circulation, de pollution, je sais tres vite que je n y resterai pas longtemps. Je profite tout de meme de ses grands parcs, flanent dans les rues et decouvrent les musées. 

Quelques jours sur place et hop, on reprend la route direction Mendoza !!! 

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lun.

09

avril

2012

La beauté du trek au Salar d Uyuni... Le rêve éveillé...

Un des plus beaux sites du monde, voila comme le definissent les voyageurs du monde entier ! Je me prepare donc de Tupiza, ville au sud de la Bolivie pour le trek de 4 jours tant attendu. En effet, lors de mon periple, je ne voulais en aucun cas louper ces deux merveilles : le Machu Picchu et le Salar d Uyuni ! 

Depart en 4 x 4 avec Juliette et Gilles de Paris, Celine de St Pierre et Miquelon, notre chauffeur guide Ruben et notre cuisiniere et compagne du chauffeur Raibe. 

Les 4 jours vont nous devoiler des paysages hors du commun : des lagunes, vertes, bleues et roses, une diversité de la faune et de la flore incroyable, des paysages que Dali repris dans de nombreux tableaux, des caravanes de lamas et de chevres, des populations tres isolees, etc..... Je me suis tres tres bien entendue avec le groupe et les gusides. Nous etions comme dans un reve a nous demender si nous etions sur la lune ou sur terre. Sensations tres etranges de se retrouver dans un desert de sel a plus de 3 000 m d altitude, sans perspective, terre et ciel en effet miroir....

Le sel est encore ramassé mais ne se vend que tres peu, les locaux se sont des lors tournés vers le tourisme. 

Les photos parelent d elles memes... je dois rentrer a l auberge....

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lun.

09

avril

2012

L enfer de Potosi : Voyeurisme ou tourisme solidaire ?

                 Tous les voyageurs parlent de Potosi. Situee a plus de 4 000 m d altitude, Potosi est a l origine du capitalisme europeen !. Pendant des siecles, les espagnols ont pillé ses richesses en argent, or et autres mineraux et n y ont laissé que detresse et desolation. 

Au total plus de 8 millions de morts, des milliards volés (on parle de plus de 30 000 tonnes d argent pur !) et un pays qui n a pas su se développer... Les indiens etaient obligés d aller travailler a la mine, parfois 4 mois sans en sortir ! Des milliers ont donc préféré se suicider plutot que d offrir leur âme aux espagnols. La legende dit qu avec tout l argent trouvé, on aurait pu construire un pont d argent de Potosi a Madrid ! Et qu avec tous les sacrifices en vie humaines, ce sont plus de 10 ponts que l on aurait pu ériger.... Au 17eme siecle,  Potosi est alors la plus grande ville d Amerique du sud. No comment.... Cette histoire me met tres mal a l aise. 

En parallele, les espagnols mirent en place la culture de la coca. Ils connaissaient les vertus de cette plante, qui permettaient une production plus elevée. Avec la coca, les mineurs n ont pas faim, ni sommeil, sachant que la nourriture est vite contaminée dans une mine. Les espagnols emmenerent des esclaves africains afin de travailler dans les mines, mais ils ne resisterent pas a l altitude, encore des milliers de morts... Alors, les conquistadors ont une idee de genie (...), faire cultiver la coca par les esclaves noirs dans la region de la Paz, les mineurs triment et doivent acheter la coca de leurs oppresseurs ! Aujourd hui encore, il y a une grande communauté d origine africaine a Coroico. Tres marrant de voir des mamas africaines habillees en cholitas avec les tresses et les chapeaux melons ! 

La mine est toujours exploitée par des cooperatives de mineurs boliviens, mais ils ne gagnent que misere. Les conditions de travail sont deplorables et l esperance de vie d un mineur de Potosi ne s elevent pas a plus de 50 ans.... Ils souffrent en effet de la maladie nommée la silicose, qui affecte les poumons. Je pense tres fort a mon pere et a toutes ses vies de sacrifice...  

Un autre business est né : la visite des mines par des tours opérateurs. J hesite a le faire, surtout que je suis bien malade depuis quelques jours : turista bolivienne... Je me demande bien ce que peuvent apporter des touristes en manque de sensations fortes, mais beaucoup me repondent que le tourisme profitent aussi aux mineurs, qui se voient offrir des cadeaux a l entree et un petit pourcentage des entrees. Je reste sceptique, mais achete quand meme un billet d entree. 

Nous sommes samedi, il y a donc moins d activité dans la mine, mais les touristes sont eux bel et bien presents !

C est avec beaucoup d emotions que je rentre dans cet enfer, le dos courbé et le coeur serré. Le manque d air se fait sentir des les premiers metres, l odeur est desagreable, les pieds dans l eau. Premieres impressions, la mine est un veritable gruyere, tout est creusé tres anarchiquement, des rails approximatifs menet dans les trefonds de la mine, au sol des poublles partout de bouteilles et de coca recrachée. Le tour operateur nous avait conseillé d acheter des rafraichissements et de la coca pour les offrir aux mineurs. Nous rencontrons les premiers poussant un chariot de 500 km... Sans nous saluer, ils nous demandent de la coca. Je comprends tout de suite que les touristes ne sont pas les bienvenus et je commence a ne plus trouver d air. Je decide alors de sortir...

Je n ai pas aimé cette experience, je me suis sentie tellement voyeuse et me suis imaginée la meme chose a la fons¡derie de mon pere. Des touristes venant voir ses hommes mourir. Selon moi, les mineurs ne profitent en rien des retombees economiques du tourisme. Ces sont des conditions de travail proches de Germinal, sacahnt que quelques enfants y travaillent egalement. Le president Evo Morales a fait voter une loi interdisant le trvail des moins de 18 ans dans les mines avec des obligations horaires, mais les mineurs ne l entendent pas de cette facon et manifestent. Un grand conflit social que Morales perdra et ne remettra plus en cause... 

 

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dim.

25

mars

2012

La fierté retrouvée des peuples indigenes de Bolivie

A Sucre depuis quelques jours, je me rends a Tarabuco, ville réputée pour son marché dominical, située a 1 h 30 de la capitale constitutionnelle. Coincidence et grande chance, ce dimanche 18 mars, Tarabuco fete egalement le rassemblement des peuples indigenes de Bolivie. On nous dit meme que le President Morales sera present...

Accompagnée de mes amis de route, Caro, Ju, Fanfan et Hassen, nous prenons un colectivo au centre de Sucre. On nous avait dit que le trajet ne durerait que 1 h 30, le notre ne dura que 1 h. Je crois que notre chauffeur s est vraiment cru au prix  de formule 1 de Tarabuco...

Arrivée dans cette ville de 20 000 habitants, on apercoit une foule de personnes en habits traditionnels, dansant et chantant, l energie est incroyable. Immediatement, j ai l impression d etre a une fete berbere ! Les femmes ont mis leurs plus beaux atouts, les enfants sont partout, les vieux machent leur coca...

Institution plus que national, la coca est beaucoup plus consommée wn Bolivie qu au Perou ou en Equateur. Elle permet d avoir plus d energie, coupe la faim et la fatigue. Les feuilles se machent puis forment une boule qu il faut laisser dans le coin d une joue. J ai test{e, ce n est pas mauvais, les effets anesthesiant se font ressentir assez vite et c est vrai que ca coute assez rapidement la faim.

Les peuples representés sont en majorité des quechas et des aymaris. Les costumes sont magnifiques. Les hommes portent des chaussures en bois avec des enormes eperons en fer.

En se baladant on arrive devant la mairie et lá, un 4x4 arrive, c est Evo Morales !!! Tres simple et humble, il part se changer. Nous le reverrons plus tard danser dans les rues, vetu de l habit traditionnel de Tarabuco, juste incroyable !

Une tres belle journee, pleine d images et de sourires !

A voir sur les photos, je pose pres du ministre de la culture bolivien, il a une bonne tete, non ?

 

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ven.

23

mars

2012

Les belles Cholitas paceñas

        Je suis arrivée à La Paz en compagnie de Frederique et Sébastien. J avais rencontré Fred, à Cusco, dans la pension familiale de Carmencita. On avait bien sympathisé, alors on a été bien heureuse de se retrouver en montant dans le bus pour La Paz de Copacabana. Ils sont tous deux comédiens au Théâtre du soleil, dirigé par Ariane Mouchkine, ce qui n a permis d avoir de nombreuses discussions sur la culture en France....
La Paz est une capitale très agréable perchée à 3 660 mètres !!! A notre plus grand bohneur, il y a de grands marchés artisanaux et l on va pouvoir se lacher sur le shopping ( je me suis retenue longtemps au Perou, les prix etant moins chers en Bolivie...). La Bolivie a l air beaucoup plus "calme" que le Perou et je suis heureuse de pouvoir echanger simplement avec les gens sans trop me mefier....

Nous allons visiter la Vallée de la Lune, des paysages incroyables et la chance de tomb¡er sur un tournage de clips des belles Cholitas de La Paz. Elles portent une tenue inspirée des grandes toilettes espagnoles du XIXe s : des robes plissées, de grands châles et le chapeau melon, inspiré des anglaises.

Deux jours plus tard, je decide courageusement de descendre a velo la fameuse route la plus dangeureuse du monde, et quelle aventure ! 100 % d adrenaline, des paysages (ravins) a couper le souffle ! Cette route non asphaltée etait la seule reliant la Paz a l ouest du pays. Tres etroite et donc tres dangeureuse des centaines de personnes sont mortes accidentés de bus ou de voiture. Aujourd hui, une autre route a été construite, elle est donc beaucoup moins empruntée, au plus grand bonheur des cyclistes ! Bon moi j y suis allée doucement, pépère, ouvrant bien grands les yeux et restant tres vigilante. Nous etions un super groupe, japonais, israelien, slovaque et chilien, avec nos guides tres jeunes, qui meme s ils parlent securité, descendent tout schuss la carreterra... Encore de tres bons moments !

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jeu.

15

mars

2012

Le roc du Puma

J ai traversé la frontière Perú Bolivia, le 7 mars dernier. Manque de temps et ayant eu des avis assez negatives, je n ai pas fait escale a Puno, quai d embarquement pour les îles peruviennes du Lac Titicaca. J ai donc prefere m arrêter à Copacabana pour pouvoir embarquer à destination des îles du Soleil et de la Lune.

Le lac Titicaca est connu pour être le lac le plus haut du monde, situé a 3 800 m d altitude dans les andes peruviennes et boliviennes. Les pauvres boliviens ! Apres s etre gentillement fait grignoter par le Chili, à cause duquel, la Bolivie n a pas accès a la mer... ils se sont fait grignoter une bonne partie du Lac Titicaca par les péruviens qui en possèdent plus de 80 %...

Le nom de Titicaca signifie "Roc de Puma" en Aymara: L´île symbolise le berceau de la mythologie Inca :

"Une légende raconte que les hommes vivaient heureux dans une vallée fertile. Rien ne leur était interdit sauf monter dans la montagne. Le diable, jaloux de leur tranquillité, leur dit d'aller dans la montagne chercher le feu sacré, sinon un malheur s'abattrait sur eux. Mais les dieux de la montagne appelés « Apus » les surprirent et firent sortir des cavern pumas, qui dévorèrent toute la population. Inti,   le dieu du soleil qu'ils vénéraient, pleura pendant 40 jours et 40 nuits sans s'arrêter, ce qui inonda la vallée et créa le lac Titicaca ; seul un couple survécut en se mettant dans une barque. Ils dirent que, de leur barque, ils avaient vu les pumas, qui s'étaient transformés en pierre. C'est pour cela que le lac s'appelle « el lago de los pumas de piedra », le lac aux pumas de pierre.

Ces pumas de pierre sont aujourd'hui représentés dans la symbolique Aymara par la figure de proue des bateaux (les Balsas), une tête de puma tressée.

Il existe une autre légende qui raconte qu'un trésor Inca dormirait au fond du lac. Il s'agirait d'une partie de ce même grand trésor des Incas du XVIe siècle. Quand Pizarro captura l'empereur Atahualpa à Cajamarca,  il lui promit la vie sauve en échange de richesses. Le conquistador espagnol exigea que l'Inca lui verse une rançon colossale, soit une quantité d'or et d'argent capable de remplir la pièce où Atahualpa était prisonnier : 35 m2 de surface sur une hauteur de deux mètres. L'Inca donna des ordres à ses lieutenants pour que la rançon soit acheminée des quatre coins de l'empire. L'or afflua et la rançon fut presque totalement payée. Sur le lac Titicaca, une navette de barques convoya des kilos d'or et d'argent, entre la rive est et la rive ouest. Mais le 1533 quand les mariniers apprirent l'exécution d'Atahualpa par Francisco Pizarro, ils comprirent que l'Espagnol n'avait pas tenu parole et qu'il avait trahi l'Inca. Dégoûtés, ils auraient jeté le trésor dans les eaux du lac." (source Wikipedia)

Une culture et histoire très riches donc, encore perpetrées  par les habitants des îles.

Les habitants des iles vivent néanmoins principalement du tourisme, même s ils cultivent toujours les terres (quinoa, cereales et... pommes de terre).

Leur esprit communautaire m a beaucoup séduit. Ils fonctionnent en système de rotation : le commercant devient agriculteur pour une semaine et vice et versa. Les enfants vont à l école où l enseignement est basé sur les valeurs de la nature, Pachamama et du respect de l autre.

J ai egalement fait escale sur la petite Isla d la Luna ou la culture ancestrale des Tinawaku y emmenait des jeunes filles de 8  a 18 ans (en moyenne 1 500 y vivaient), afin de leur enseigner l artisanat et les valeurs de la famille. Une gardienne bien plus âgée, les divisait en trois groupes : les Brillantes, vouées à être mariées aux plus vaillants des guerriers, les debrouillardes, qui seront reconverties en enseignantes ou epouses d hommes de classe moyenne et les "Tontas", en espagnols, les Becasses, qui seront sacrifiées au nom de la Lune ou donner en epouse aux gardiens de l île.

Elles etaient decoupées afin que leur sang abreuve la Pachamama, puis brulées afin que la fumee monte vers la lune.... Quel sort, mais quel honneur pour ces becasses...

 

Bref, je fus tres interessée par l histoire du lac Titicaca et par la richesse toujours palpable de cette culture, qu ils tentent de maintenir malgré l arrivée massive d occidentaux...

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dim.

11

mars

2012

Merveilles du monde !

La ville de Cusco represente l etape obligée pour tous les touristes venus au Perou. Superbe ville située a 3 400 m, Cusco signifie le " Nombril", puisqu elle fut le centre de l empire Inca fondée par Manco Capac au XI eme siecle.

J y suis arrivée avec Ophéliem instit parisienne qui debute son tour du monde et Loïc, jeune français en vacances un mois au Perou. Nous formons une belle equipe et nous entendons tres bien. La ville est superbe et me rappelle la belle Cuenca equatorienne. Beaucoup de traces de la civilisation Inca, des murs en pierres imposantes. In ne saut toujours pas commentv les Incas ont sculpté ces pierres avec autant de precision. Evidemment les espagnols à leur arrivee, ont totalement modifié la ville, en construisant égloses et places. La Plaza de Armas de Cusco est la plus belle du Perou.

Nous logeons dans une pension familiale tenue par Carmen. Elle est adorable, c est un peu la maman de substitution de tous les voyageurs : elle nous bichonnent, nous mitonnent de bons petits plats et nous recommende les meilleurs endroits. Les chambres sont tres rudimentaires mais la chaleur humaine nous fait tout oublier !

Le probleme numero 1 de Cusco est que ici commence le plus grand vol organisé du tourisme en Amerique du sud ! Vous devenez un nveritable portefeuille sur pattes !

Arnaque 1 : Vous devez vous minur d un billet touristique de 70 ou 130 soles si vous voulez visiter les sites de la ville ou pres de la ville. On ne peut acheter seulement le billet pour 1 site en payant a l entree. Non, vous devez prendre le package !...

Armaque 2 : le train pour aller au Machu Picchu. 110 dollars soit 95 euros aller retour pour faire 50 km... Nous etions fous de rage et n avions pas le choix... On a du debourser cette somme non pre4vu au programme...

Arnaque numero 3 . Le pris d entree au Machu Picchu, 152 soles, soit 60 euros...

Les prix augmentent chaque annee, il n est evidemment pas possible aux peruviens de classe moyenne de s y rendre, mais aussi a certains routards ! Merci a ceux qui m ont donné un joli coup de main !  

Bien entendu je ne regrette pour rien au monde d avoir vecu cette incroyable aventure de ce rendre sur ce site su mystique. Avec mes compagnons de route, nous avons visité les sites de Pisac (magique) et de Ollantaytambo, petite ville nou l on prend ce fameux train. Tres agreable pour y rester qq jours, ce village est deja perche dans les montagnes. Les couleurs sont incroyables, notamment la palette de vert et de bleu.

La balade en train est tres particuliere, on suit la riviere et l on sent que l on approche enfin du but. Derniere etape : Aguas Calientes. Ville horrible, construite anarchiquement pour y recevoir le plus de touristes possibles... Les pris sont outrageusement elevees et je decouvre meme une belle araignee sous mon oreiller. Pas grave on ne dormira pas longtemps, puisqu le reveil est mos pour 4 h du matin, nous avons decodé de grimper a pied pour rejoindre le site. 4 000 marches, mais une satisfaction intense en arrivant a 6h30 ai Machu Picchu ! Nous arrivons dons les premiers, c est tres intense de se retrouver la tete dans les nuages.

Nous parcourons le site assez rapidement car nous voulons gravir le Wayna Picchu avant l arrivee massive des autres touristes, pour ainsi avoir les photos du site Machu vierges de voyageurs.

Apres 1h30 de grimpette intensive, le spectacle est a couper le souffle ! Nous avons reussi. Nous restons la, pensifs et incredules devant ce spectacle d une beaute sans nom.

De plus la chance est avec nous, un grand soleil innonde le site, alors qu il y pleuvait les jours passés.

 

Je vous laisse apprecier ces belles images...

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lun.

05

mars

2012

Arequipa / Cañon del Colca

Ah, les joies de l informatique ! Je viens d ecrire un tres beau texte sur le Cañon, quii a été effacé par un bug informatique au cyber ! Arrrghhhh !

Je recommence donc !

Je suis arrivée a Arequipa le 24 fevrier par le bus de nuit depuis Lima. La ville est tres belle de style colonial et les habitants bien plus detendus que dans la capitale. Je reste deux jours afin de visiter la ville, avec Gianfranco et Carmen, deux peruviens de couchsurfing qui ont eu la gentillesse de partager leur connaissance sur leur ville natale. Gracias Patas ! Je me prepare au trek de deux jours du Cañon del Colca situé a 6 de route de Arequipa. Reputé difficile, mais magnifique, je prefere le trek de deux jours a celui de trois. L entree du site est evidemment payant et cher, puisqu ici tout se monnaie ! Le touriste est vraiment perçu comme un portefeuille, ce qui n etait pas le cas en equateur ! L entree coute 70 soles, elle a ete doublee au 1er janvier 2012. demandant a mon guide les raisons, il nous avoue sans complexe que l argent ne revient pas aux communautes du cañon, mais vont directement dans la poche du maire ! Super ! 

Reveil a 3.30 h du matin pour arriver au cañon assez tot. Je suis avec trois allemands, deux filles et un garçon, trilingues ! Sans compter notre guide polyglotte qui parlent l espagnol, le français, l italien, l anglais et l allemand !! Chapeau bas Jon !

Le trek peut alors commencer, nous marchons toute la journee pour arriver dans les gorges, situé a 10 km du depart. Je me rends compte tres vite qu il va falloir tout remonter le lendemain  . Aïe !" Nous arrivons dans une oasis, pour y passer la nuit, nuit qui va etre tres courte puisque le reveil sonnera a 4 h pour commencer la montée ! Mais je suis fiere de moi, je monte avec une tres bonne endurance, meme si mes jambes vont me faire mal encore trois jours apres !

Nous avons traversé des paysages magnifiques, vu le vol et ll envergure de majestueux condors, rencontrés les communautés Aymari, connue pour leurs danses et costumes tradituionnels. Nous repartons sur Arequipa, oú je saute dans le prochain bus de nuit, destination la superbe ville de Cusco !

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mar.

28

févr.

2012

Chan Chan

                Le site de Chan Chan se situe au nord de Trujillo en bord de plage. Il fut construit par Chimor, de l empire des Chimú, entre 850 et 1450 ap JC. Puis comme la civilisation des Guerriers des Nuages de Chachapoyas, ils furent conquis par les Incas au XVe s.

La ville est composée de dix citadelles fortifiées, comprenant des salles de cérémonie, des chambres mortuaires, des temples, des réservoirs et des résidences. Le site a été très bien conservé, les dessins sont quasis intacts et représentent des pélicans, des poissons et filets de pêche. Le site est inscrit depuis 1986 au Patrimoine mondiale de l Unesco

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sam.

25

févr.

2012

Main dans la Main !

J ai découvert l Association Mano a Mano en cherchant sur Internet une association humanitaire au Pérou. Ironie du sort, c est une association franco péruvienne dont le siège français se trouve à Belleme, dans le Perche en Nprmandie, non loin d où j ai grandi ! L été dernier, j ai donc rencontré les membres France qui m ont parlé des différentes missions de l Association.

 

Depuis 1994, Mano a Mano fait un travail de fond dans un bidonville des quartier nord de Lima, qui se nomme La Enseñada. Il s agit d améliorer les conditions de vie des habitants en créant des bibliothèques, des cantines solidaires, des parcs pour les enfants, en construisant des murs porteurs, puisque le bisonville est situé sur une colline sablonneuse, de former les femmes et les adolescents en tant qu animateurs et acteurs de leur quartier. 

En parallèle, l association organise des vacances solidaires qui permettent aux touristes de se rendre compte d une réalité souvent oubliée et bannie des tours opérateurs.

Elle reçoit egalement des volontaires comme moi et des stagiaires qui particpent activement au projet de Mano a Mano. Tous les étés, Sylvie (la directrice) et Jolge vendent des articles d artisanat dans toute la France, articles qui sont eux memes crées dans l atelier de couture de l association.

Les enfants de La Enseñada sont pris en charge par l association dans les ludotheques. Ils peuvent egalement beneficier de vacances utiles et devenir eux memes animateurs de leurs quartiers plus tard. On trouve egalement un local de santé préventive, dans le lequel un medecin de MSF reçoit les habitants trois fois par semaine.

Durant un mois, j ai travaillé aux cotés des femmes cuisinières et des femmes constructrices. Ces dernières sont incroyables, elles travaillent très très dur à elever des murs, a construire l interieur des maisons, bref elles m ont impressionées! Je garderai le souvenir de la Abuelita "Mamie", 70 ans, qui charge des pierres avec le sourire et est tres heureuse de participer a ce projet. Quelles leçons de vie !

J ai appris egalement beaucoup de choses de la cuisine peruvienne ( pas tres bonne pour le cholesterol...) et j ai eu l honneur de faire un couscous !!! 

Un grand merci à chacune d entre elle, d avoir bien voulu partager avec moi, de s etre ouverte et parfois confiée à une européenne. Merci à toute l équipe de Mano a Mano et aux volontaires-stagiaires, qui font un formidable travail ! 

 

Pour plus d infos : manoamanoperou.org

 

J ai egalement fait une seance photo pour un catalogue de vetements peruviens en vente en France. Chocs et paradoxes de se trouver la veille entrain de faire du ciment et le lendemain poser dans une villa pres d une piscine. Que paso ? Estelle la stagiaire de Mano a Mano travaille en parallele avec Patrick, un commerçant français qui fait des dons a Mano a Mano. Il avait besoin de modeles et l on s est tres bien pretées au jeu ! 

 

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sam.

11

févr.

2012

Savez-vous danser la Marinera ?

Je prends la route avec Mireille, route magnifique ou tout y vert et splendide. Au debut du trajet, un vendeur ambulant tres bon commercial nous vantent les merites d un produits EXTRAordinaire, qui peut soigner tous les camcers, infections, et meme faire perdre quelaues kilos. Photos traumatisantes a l appui, il racontent que ce produit naturelle est consomme par les chinois, qui fumant pres de 3 paquets de cigarettes par jour, EUX, n ont pas cancer... C est vraiment drole ici, il y a plein de vendeurs comme ca, qui sont tres bons comediens et peuvent meme vouis mimer toutes sortes de maladies !

Avez vous deviner quel est ce produit magique ? Le Ginseng bien sur ! Bon je connais ce produit, qui c est sur ne peut pas faire de mal, mais de la a dire qu il cure des cancers ??? Je vous ai dit qu il etait tres bon vendeur, bah, Mireille et moi lui avaons achete pour 15 soles de ginseng, ca peut pas faire de mal. Sauf que tres bon vendeur et beau parleur, ce charlatan nous a refilé notre premier faux billet de 20 soles ! Et oui ! Nious nous sommes faites avoir... C est hallucinant l economie parallele qui existe au Perou. Il y a des milliers de faux billets, de coup, apres cette mesaventure, j ai pris des cours de lecture de faux billets ! Bon ca va ce n etait que 5 euros, et... j ai reussi a le refourguer... Pas bien !...

A Trujillo, je renoue avec les joies du couchsurfing avec Gerhald, jeune dentiste de 30 ans, qui habite dans le quartier historique de la ville. Tres sympa, il nous donne les bons tuyaux pour visiter la ville. Cette derniere est egalement de style colonial, tres coloree. Nous restons avec Mireille deux jours, Gerhald ne pouvant nous heberger plus longtemps car sa mere arrive, pour participer en tant que danseuse au Festival, Yes Bingo !!! Avec Mireille nous decidons donc de partir pour Huanchaco, petite ville balneaire a 10 km de Trujillo.

Le lendemain, nous nous rendons a la Plaza se Toros pour assister a l ouverture du Festival. Les places ne sont pas chers (evidemment pour nous) et le spectacle commence vers 18 h. Nous retrouvons Gerhald, son frere et son pere, venus applaudir et soutenir leur magnifique maman (sur les photos señora en rouge qui pose avec moi).

J ai assisté a un spectacle merveilleux et plein d emotions. Les enfants ont ouverts le bal, trop nignon et deja professionnelle. Ah oui, il faut que je vous explique ! La Marinera est un e danse typique duPerou, qui se danse en couple au rythme d un orchestre constitué de cuivres, cajon et guitare. Les danseurs battent le rythme a l aide d un mouchoir blanc et de la paume de leurs mains. C est envoutant et ennivrant !!! Des lors j ai pris quleques cours et connais les basiques de La Marinera ! 

Les photos et les videos vous mettront dans l ambiance !!!

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sam.

11

févr.

2012

Cajamarca à la recherche de Manu Chao !

         Cajamarca est une superbe ville, située a 2 750 m d altitude. Il y fait bon vivre et surtout c est la ville peruvienne des laitages !!!! Ahhhh ! enfin du fromage, des yahourts, de bons produits laitiers quoi ! Bon, le camembert n est pas encore arrivé par là, mais je me contente avec delectation du Mantecoso, fromage tres frais et tres onctueux. Le style de la ville est coloniale et cette derniere est fameuse puisque c est ici que fut tué Atahualpa par l espagnol Francisco Pizarro, mettant fin à la civilisation Inca et le debut d une autre histoire... Le dernier chef Inca fut emprisonné avec tout son or dans une grance piece que l on peut visiter au coeur de la ville. On peut egalement se rendre aux Baños del Inca, les bains de la ville où Atahualpa soigna ses blessures de guerre avant d etre emprisonné.

Je decouvre la ville avec Remy et Elsa, Mireille, Heloise et Nina, des francais rencontres en Equateur ! Oui, vouv vous dites surement que c est dommage de rester entre francais, mais d une, les etrangers presents en Amerique du sud sont des français, pour la plus grande majorité, et de deux, lorsque le groupe est tres sympa comme celui la, c est tres appreciable d avoir bonne compagnie... Mireille amie du frere de Manu Chao, Antoine Chao, lequel, je n avais pas fait le rapprochement est THE Antoine Chao de "La-bas si j y suis" de France Inter... Bref, son frere lui a dit que Manu (vous suivez toujours ?) avait une hacienda pres de Cajamarca... Eh bien, on demandait a tout le monde où pouvait elle se trouver, mais ici personne n a l air de connaitre El Clandestino...

D ailleurs j ai pas mal compris l amour que porte Manu Chao a cette province et sa defense des paysans qui, je m en suis rendue compte ici, menent une sacree bataille contre les projets miniers. En effet, cette region est la plus riche d Amerique du Sud en zinc, argent et or... De quoi faire tourner la tete de certains.Em arrivant, je voyais de nombreux tracts affiches et peintures sur les routes et murs "Conga Ya !" Le projet minier se nomme Conga et Ya siignifie dehors basta ! 

On dit que les cajamarcais sont les citoyens peruviens de l annee, de par la lutte et le combat mené. Ils denoncent la pollution des terres et des eaux, car le projet ne stipule pas de traitement du mercure.... Les habitants des montagnes ont beaucoup plus gardé la culture de La Pachamama, le respect de la Terre, mere nourriciere.

Nous assistons a une manifestation contre ce projet, malheuruesement en semaine avec peu de monde...

J ai donc passé 10 jours agreables, instructifs et tres reposants, puis pris la route de Trujillo pour assister au Festival de la Marinera, une danse traditionnelle peruvienne.

Je ne pouvais manquer cela sous aucun pretexte !

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sam.

21

janv.

2012

La tete dans les nuages !

                Quel bonheur de decouvrir les Andes ! Cette region qui m a tant emerveillee plus jeune de par ses couleurs, ses chants, ses femmes. Premiere escale : Chachapoyas, situee a plus de 18 h de bus de la cote, capitalñe de la region d Amazonas. Petite ville de style espagnole avec sa grande plaza de Armas, Chachapoyas est entouree de superbes montagnes. Elle porte ce nom de la culture ancestrale des Chachapoyas, les guerriers des nuages ( X - XVes:). Ce peuple a longtemps resisté aux invasions incas. Ils avaient meme fait un pacte avec les espagnols avant de se faire incendier (au sens propre) et massacrer par ses derniers....

Le site archeologique de Kuelap se situe a 3 h de route de Chachapoyas et a 3 000 m d altitude. La forteresse perdue des Chachapoyas : un decor splendide , des ruines impressionnantes, et encore quelques villageois qui habitent pres de ce paysage hallucinant. Arrivee avec un guide (prefere payer plus cher pour comprendre les visites... j en parlerai plus tard mais les infos du Guide du Routard sur Equateur et Perou sont scandaleuses et fausses !...), je suis assez choquee de la non protection du site. Tres peu de fouilles archeologiaues ont ete menees, le site a et est toujours pillé, et comble du destin, il a ete rachete par une firme americaine !....On dit qu il fallut aux Chachapoyas trois fois plus de materiaux, surtout des pierres, que la piramide de Kheops....

L histoire des Chachapoyas est surprenante ; ils embaumaient leurs morts et les diposaient dans des sorcaphages. Puis ils creusaient dans la roche abruptes des falaises et y inseraient le defunt. Il y a quelques annees, ont ete retrouvees de nombreuses momies qui sont aujourd hui au musee.

C est sur ce site perche dans la montagne, encore tres peu visité (80 touristes par jour) que je retrouve des amis français rencontrés a Puerto Lopez, Ecuador. Nous nous retrouverons le surlendemain matin a 5 h pour prendre le bus qui nous menera vers une autre culture, celle des Cajamarcas !

16 h de route epique ! Les photos parlent d elles memes.... mais nous sommes arrives a bon port !

Apres Kuelap, visite des cascadas de Gogta, 4 magnifiques cascades qui se succedent dans les montagnes. Je pars avec un groupe de retraités peruviens, cool des locaux ! J ai passé une journee fantastique et tres sportive. 3 h de marche dans la foret pour y acceder et 2.30 de retour sous une pluie battante. Un guide manchot a la machette tres blagueur et une cuisiniere adorable, me posant plein de question sur la vie des français...

Et des photos bien sur magnifiques....

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mer.

18

janv.

2012

C´est pas l´Pérou !!!

Je suis arrivée au Perou le 6 janvier dernier. J ai passé la frontiere a 4 h du matin avec Sander, un ami hollandais rencontré a Vilcabamba. Pour traverser une frontiere, il faut tamponner son passeport cote equatorien pour la sortie (il ne me restait que 4 jours de visa) et passer a l immigration preuvienne pour l entrée sur le territoire.

Arrivée au poste d immigration peruvien, nous faisons la queue, rien n est informatisé et le douanier n apas l air tres content d avoir été réveillé... Mon tour approche, et lorsqu il me voit me demande de me mettre sur le coté. Je comprends tout de suite, il veut un backshish ! Les equatoriens et peruviens passent, mon ami hollandais aussi. La derniere a passer, il me demande pourquoi je vais au Perou et commence a me dire qu il m a deja vu quelque part. Il me parle tres souriant et a la fin me demande 30 $, justifiant que c est ma premiere entree au Perou. Je lui reponds que je n ai pas a payer que je connais les lois et aussi une personne travaillant a l ambassade de france a Lima. Il n aime pas du tout ca, mais me garde afin que je rate mon bus qui m attend depuis 20 mn !!! Je lui demande si je peux y aller, il me lance un regard noir et me dis de prendre la porte...

Bienvenido a Peru !!!

Arrivee a notre destination Puira, je demande aux quelaues etrangers si ils ont payé, seul un americain lui a donné 10 $... Imaginez, un peruvien gagne en moyenne 150 $ par mois...

Nous arrivons a Puira a 6 h du matin, cette ville est tres bruyante, beaucoup de pollution et de misere. Nous sommes mis dans le bain des le pied posé au sol... De nombreux vendeurs ambulants nous tirent la manche pour nous vendre lunettes, cartes postales, etc... je suis assez stressée et fatigué, il faut que je change mes dollars en soles, que j achete un autre billet pour Mancora, je souffle un bon coup et avance !

Avec Sander nous prenons un minivan pour aller voir l océan pacifique. Mancora est aussi un repere de surfeurs, mais la mer est vraiment tres dechainée ! Elle me fait d ailleurs un peu peur... Je reste 5 jours et repars direction chachapoyas a la rencontre de sa civilisation !

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jeu.

12

janv.

2012

La revolucion cuidadana !

Je ne pouvais clore ce chapitre sur l Equateur sans evoquer la situation politique et sociale actuelle. Apres des annees de putsh et de dictature, Rafael Correa, ancien ministre de l economie, qui avait demissioné pour montrer son opposition, est élu président de la république de l Equateur en 2007.

Correa est le condidat de plusieurs allainces de gauche, il prone une politique social democrate e institue des le debut de son mandat de nombreux referendums, une premiere dans ce pays.

On le dit souvent proche de Chavez (Venezuela) et de Morales (Bolivie), presidents hostiles aux Etats Unis. D ailleurs, Correa refuse que son pays paye la dette exterieure ce qui a produit un tollé dans ses relations internationales.

Ayant longuement discuté politique avec des equatoriens, je peux affirmer qu il est tres aimé de la population (paysans, classes moyennes et certains intellectuels), mais detesté par les gens d une certaine classe qui voit leurs privileges diminués et qui doivent desormais payer des impots !

Le pays connait de grands travaux. J ai traversé le pyas du nord au sud et d est en ouest et j ai été tres surprise de toutes les ameliorations faites aux niveaux des routes, de la santé et de l éducation. Correa mise aussi sur un tourisme respectueux de l environnemnt. Le pays compte de nombreux parcs nationaux et le ministerio del ambiente tient a proteger toute la biodiversité equatorienne.

 

Arrivée depuis 15 jours au Perou, je vois evidemment les differences entre les deux pays. Ici les richesses du patrimoine ne sont pas autant voire pas du tout protegees, mais la situation economique et politique du Perou est tout autre.....

 

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dim.

08

janv.

2012

Cure de jouvence au pays des centenaires

Apres Ayangue, me voila à Guayaquil, première ville économique du pays et la plus peuplée. Je ne m y attarde pas, trop de bruit et trop de pollution. J y prefere Cuenca, sitée à 4 h de route, afin d y passer le jour de l an. Je trouve un hotel tres sympa, nommé La Cigale, petit clin d oeil de mes aventures journalistiques lyéennes et y rencontrent d autres voyageurs tres sympas. Cuenca est une ville superbe, riche d histoire, entourée de montagnes et verdoyantes. Elle m a beaucoup fait penser à la tranquilité de Seville, avec ses petites rues pavées et la gentillesse de ses habitants. 

Pour feter la nouvelle annee, la tradition equatorienne veut que ses habitants construisent un personnage en grandeur nature fait de cartons et de papiers maches, symbolisant une personne de leur famille ou une celibrité et de le bruler a minuit pile. Un grand feu de joie illuminent la ville lors des douze coups de minuit. 

Apres Cuenca, direction Vilcabamba ! La ville située dans la vallée sacrée et lieu ou l on recense le plus de centenaires d Amerique du sud !!! Le premier jour, j y rencontre Don Augustin, 99 ans. Il regarde la vie s animee autour de lui dans au coin d une rue. Son sourire est tres communicatif et il respire la joie de vivre. Je l accompagne faire ses courses et lui promet de revenir le voir le lendemain a l heure du gouter. 

Je suis dans un hotel incroyable situee sur les hauteurs de la vallee, tenu par un couple allemand. La vie est incroyable, tout y est tres vert !!! Mais les vertus soit disant sacrée de cette vallée, ont attiré de nombreux Gringos des USA qui rachetent toutes les parcelles de terres pour y construire des enormes villas. Dans le centre du pueblo idem : les magasins sont des enseignes etrangeres, ventant les merites de l herboristerie .....

Le lendemain, je fais une rando equestre de 4 h avec Alvaro, le guide et Sander, un hollandais tres sympa, que j avais deja croisé à Cuenca. C est tres impressionnant de descendre la vallee a cheval, surtout que le mien, un peruvien, adore le galop !!! Vous vous imaginez bien les courbatures le lendemain et le mal de fesses.....

Chose promise, chose due, je me rends chez Augustin avec des dulces vers 16 h et fait la rencontre dans sa miserable cave, d un argentin, qui s est arrete la il y a plus d un an pour aider ce quasi centenaire. 

En effet, je fus tres choquee de voir l endroit ou habite ce pauvre homme ! Sol en terre battue, dans une cave sana fenetre !.... L argentin m explique que lorsqu ilest arrivé l an dernier, il a trouvé deux rats dans l armoire et des centaines de cucarrachas dans sa chambres. Sana compter que le pauvre homme avait des hemmorroides mais ne s etait jamais plein ! Le scandale de tout ca, c est que la ville et le ministere du tourisme d Equateur, ont profité de son image pour faire la com de cette vallée sacrée !!! 

Le jeune argentin se bat donc pour qu il ait une simple compensation de logement par exemple !...... 

Une tres belle rencontre, tres emouvante.....

 

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mar.

03

janv.

2012

Le sacré coeur enfouit sous les mers !

                  Après 20 jours exquis passés à Puerto Lopez, me revoilà sur les routes de la Ruta del Sol ! Premier arrêt : Ayangue au sud de la très tumultueuse Montanita ! En effet, ici tous les jeunes parlent de Montanita, un pueblo au bord de la mer, repère de surfeurs et de jeunes à sensations fortes, la fête, la fête et encore la fête. J y préfère donc Ayangue, pueblo qui n apparaît dans aucun guide, à ma plus grande surprise et mon plus grand bonheur ! Village de pecheurs, il est egalement connu pour son magnifique repère de plongée sous marine, l eau y est très claire et les corails nombreux.

           Encore une fois ma belle etoile est là. J arrive le jour d une procession très curieuse et un unique en Equateur : la mise sous la mer d´une statue représentant le Saint Sacre coeur " Sagrado Corazon ". Le pueblo est en ebullition, les enfants courent partout et les hommes du villages construisent un radeau sous un soleil de plomb. En fait, un mecène colombien qui vient regulièrement faire de la plongée à Ayangue a offert a la commune cette statuette. Par ce geste, il souhaite que ce Sagrado Corazon benisse et protege les pecheurs, mais surtout la biodiversité des espèces.

Une journée incroyable et pleine de surprises ! Au depart, je n ai pas trop confiance sur la construction du radeau, en effet, il doit supporter la base de la statue, pesant pas loin de 450 kg ! Mais ce n etait sans compter l intelligence des pecheurs qui connaissent la mer et la maree, qui a permis de lever ce poids en moins de 1 h !!! Les pecheurs se proposent a emmener les curieux voulant voir la mise sous les mers du sacré coeur. Bien sûr, je monte dans l un deux avec les plongeurs qui auront la lourde tâche de fixer la statue sur son socle a pres de 80 m de profondeur ! Mission réussie, nous verrons les images plus tard et j imagine la tête des prochains plongeurs ne sachant pas l existence de la statue, descendre et se retrouver nez à nez face á un saint !!!

Superbe journee donc ! Les photos se trouvent dans galerie photos !

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lun.

19

déc.

2011

Vamos a la playa...

Ah ! Un bout de temps que je n ai pas donné de nouvelles, mais comment vous dire.... je suis tellement bien dehors que j ai du mal a m enfermer dans un cyber !...

Je suis sur la Ruta del sol depuis bientot trois semaines. Je profite de la plage et du soleil, desolee... et je peux vous dire que je n avais que tres rarement vu des plages aussi magnifiques et protegees. 

Premierement, j ai fait une halte a Canoa, un pueblo, repere de pecheurs et de surfeurs. Les vagues sont immenses et le soleil au rendez vous. La encore, un autre type d equatoriens, les visages sont plus mates, les filles sont pulpeuses et l accent est un peu plus chantant qu a Quito ou dans la sierra. Cote oblige, je mange avec beaucoup d appetit les plats typiques de poissons, poisson frit, a la plancha, delicieux ceviches, et du riz, toujours du riz. Un equatorien ne peut concevoir un repas sans riz, comme un francais un sans pain... 

Ensuite j ai longé la cote pour arriver a Manta, ville tres industriellle sans trop de charme. La bas je fus logee en couchsurfing chez Rafa, jeune equatorien de 29 nas qui m a accueilli comme une reine, merci a lui ! Par cahnce je suis arrivee a Manta le jour de l ouverture des jeux olympiques de plage ! Une ville en effervescence et des sports dont je ne connaissais pas l existence, comme le hand foot sur sable ???  

Et depuis 15 jours je suis a Puerto Lopez, ville balneaire tres connue pour l observation des baleines au mois de ... juin, dommage pour moi ! Mais l endroit est superbe, il y a aussi un parque national de Machalilla, qui protege une foret seche. On pourrait penser que c est une foret de bois mort, mais non, seulement les arbres hibernent... Les plages sont protegees car les tortues y viennent pondre leurs oeufs, c est incroyable comme la faune est riche ici . dauphins, pelicans, tortues, baleines, requins gentils et pleins d oiseaux dont je ne connais pas le nom. Ca me fait du bien de me poser un peu et de prendre le temps de decouvrir une region et ses habitants. Je suis dans un superbe hotel plein de voyageurs du monde entier. Certains y resident depuis quelques semaines, Nike un anglais qui voudrait devenir prof a Puerto Lopez, Adrien, jeune belge fan de hip hop,, etc... Une tres bonne ambiance donc, avec comme a Canoa des fetes de villages toutes les semaines !!! Ah oui, ici les gens chantent et dansent tout le temps ! Sans rire, ils ont une joie de vivre incroyable ! 

la semaine derniere, j ai fait mon bapteme de parapente ! incroyable cette sensation de liberté ! Un régal !

Tout va donc tres bien pour moi, la suite en images ! Vous embrasse tous tres fort !

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mar.

29

nov.

2011

Cotopaxi - Laguna de Quilotoa

                   Superbes, magiques, lunaires ! Voilá comment je pourrai qualifier ce majestueux sommet qu est le Cotopaxi. En fait, le site du Cotopaxi est un immense parc national, je me suis donc rendue en bus de Latacunga jusqu a l entrée du site.

De là, de nombreux guides vous proposent de vous emmener jusqu au premier refuge pour 40 $, j ai decliné l offre et attendu patiemment que d autres touristes arrivent sur le site. 3 mn apres, arrive un 4x4 avec deux personnes a l interieur, apparemment un couple d une 60aine d annee. Je leur demande si je peux monter avec eux "sans probleme" me repond la femme. En fait ce sont deux professeurs a l universite de Riobamba, venus faire des reperages pour une sortie avec leurs eleves.

Toute cette journee, je vais avoir une chance extraordinaire ! Je reussis a monter jusqu au parking du refuge avec les profs, puis un minibus de tourisme, puis une voiture de jeunes equatoriens. Du coup je n ai pas payé le prix obligatoire pour les étrangers (20  $ d entree), mais 2 $ parce qu ils croyaient que j etais tres amie avec les equatoriens que j accompagnais.  Arrivee au parking, il me faut monter un tres haut denivellé pour aller jusqu au refuge. Dur, très dur... Quand je pense que nombre de touristes font l ascension du glacier... la nuit.... Je reprends mon souffle au refuge, prends quelques photos, boit un chocolat chaud et redescends.... En bas, je m aperçois que je n ai plus mon appareil !!! Je l ai oublié au refuge ! Il me faut donc tout remonter !!! Je me dis " Tu as eu trop chance aujourd hui et ce, depuis le debut de ton periple, ça devait bien t arriver un jour...."

Je remonte toute essoufflée et... ne retrouve pas l appareil, les cuistos du refuge me disent qu ils n ont rien vu....  Si quelqu un l a pris soit ils montent le glacier soit, il est redescendu... mais les gens que j ai croisé en remontant ne l avait pas !

Les nuages commencent a faire un sacré brouillard, je decide donc de redescendre, tant pis !!!

A une tres grande vitesse, je redescends et ne voit sur le parking plus que 3 pick up... Si j ai de la chance... Les vitres pleines de buee, le premier pick up m ouvre la porte ! "on t a reconnu grace a tes photos !" Ils ont l appareil !!! Alleluhia !!! Je les remercie du fond du coeur, me dit que j ai economisé l achat d un nouvel appareil !

Les 3 pick up sont un groupe d etudiants en guide tourisme, venu faire l ascension du Cotopaxi, ils sont très sympas et pour preuve, ils me proposent de me redescendre jusqu à l entrée du parc (25 km). Pas besoin donc de payer les 20 $ pour location d un véhicule.

Ils sont tres joyeux et heureux d avoir fait pour la premiere fois cette ascension. Une des etudiantes possedent une hacienda au pied du parc et nous proposent d aller manger des empañadas chez elle !

Je me retrouve alors dans une immense hacienda pleine de charme à manger et rigoler en compagnie du groupe !!! Ils me ramèneront ensuite a l entrée de mon hôtel !!!

Merci à eux !  Quelle journée ! Merci à ma belle étoile !

 

Le lendemain, pleine d entrain, je me rends a la Lagune de Quilotoa, une merveille au milieu des montagnes andines ! Le soir, je suis retournée a Quito retrouver Nancy et Hervé, afin de profiter des derniers jours en leur compagnie.

Au programme : resto coréen, concert de Emir Kusturica le samedi et Couscous party le dimanche ! Un régal !!!!

 

Un tres tres grand merci a Nancy et Hervé pour m avoir permis de travailler, à leur côté, d avoir partagé leur culture équatorienne, d avoir comparti leur quotidien et un moment de leur vie.... Je ne l oublierai jamais !!! Nos vemos pronto amigos ! Sugoïiiiiiiii !

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lun.

21

nov.

2011

Baños ou les joies du Couchsurfing !

Baños est une station termale, située sur la route des Volcans, au pied du volcan Tungurahua, toujours en activité. De ce dernier coulent des eaux chaudes (saturée en soufre) et froides, très bénéfiques pour l organisme. Il existe trois bains (piscines) dont une au pied d une cascade (le rêve !). La ville est magnifique entourée de montagnes verdoyantes.

Je suis arrivée mardi dernier par le bus de nuit de l Amazonie. Le trajet s est bien passé sauf que j avais oublié de prendre un pull du sac de la soute et n ai pas tres bien dormi.... evidemment ! Je n oublierai plus jamais ! Avant d aller pluis loin dans mes histoires, il faut que je vous explique le principe du Couchsurfing !

 

Le couchsurfing a été inventé au début des années 2000 aux Etats Unis (west coast) afin de développer un système d´hébergement gratuit en offrant l hospitalité aux voyageurs du monde entier. Aujourd hui, ce sont près de 3 millions de personnes qui hebergent ou "surfent" chez les hôtes dans 246 pays. Ce principe est sure puisque les hotes doivent etre certifiée, chaque membre a une fiche détaillée et peut dialoguer et demander l'hospitalité aux autres membres. Chacun reste libre de ses engagements vis-à-vis des autres participants.

Chacun peut émettre des références (positives/neutres/négatives) au sujet de leurs hôtes,  invités ou connaissances. Les conditions du séjour (hébergement, rencontres, activités...) sont déterminées d'un commun accord entre les utilisateurs avant leur séjour. L'intérêt va au-delà du simple hébergement : c'est une possibilité de rencontres culturelles cosmopolites, à moindre coût, et sécurisées grâce à différents systèmes de suivi et de recommandation.

Je me suis donc inscrite, il a fallu du temps pour être certifiée mais ca y est j ai pu être logée et pas n importe oú, puisque j ai eu la chance de l être dans la maison du bonheur de Juank et Patrizio, équatoriens de mon âge. Ils ont une très grande maison près du volcan et peuvent loger près de 10 voyageurs !!! 

Etaient présents : Cesar, Nico, Juani, musiciens argentins / Jenna, francaise qui voyage en amerique du sud depuis 8 mois / Cécile, réunionnaise au grand coeur / Marisella, uruguayenne sur la route / Li, coréenne très rigolotte...

Nous avons passé de superbes moments à découvrir les cascades, les bains et la cuisine argentine ! Merci à nos hôtes si sympas qui accueillent toute l´année des gens venus du monde entier : quelle ouverture d esprit !!!

 

Je suis partie ce matin le coeur gros et commence à me rendre compte que le voyage ce sont de belles rencontres, des moments savoureux avec des gens qui partagent les mêmes valeurs du voyage, mais les adieux sont parfois difficiles... Arrivée à Latacunga cet après midi (je remonte un peu), je me prépare à l´ascension du Cotopaxi, attention, je monte pas tout en haut, pas la condition physique, ni d expérience en alpinisme.

C est le deuxième plus haut sommet du pays, qui culmine à 5 897 m ! Il est resté longtemps le plus haut volcan actif du monde, mais il est détrôné depuis peu par un volcan chilien. Je me suis donc parée, je suis allee au marche acheter gants bonnet echarpe...

je loge dans un hotel tres mignon de backpackers (routards) pour seulement 9 $ avec petit dej et internet. Il faut que je me repose, la journée de demain va être bien sportive !...

A suivre !

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lun.

14

nov.

2011

AMAZONIA, Réserve naturelle de Cuyabeno

Pour accéder à la réserve naturelle de Cuyabeno, il faut prendre le bus de Quito à Lago Agrio.  En tout, près de 7 heures de bus de nuit.

 

Lago Agrio est une ville "carrefour" entre la Colombie et le centre de l´Equateur: Autant dire qu il n y a rien a y faire sinon attendre un taxi pour la jungle. On compte de nombreuses raffineries autour de la ville et des pipelines longent la route sur des dizaines de kilometres. L´Amazonie est très riche en pétrole, mais à quel prix pour l´environnement ! Je me rappelle il y a quelques années, voir à la télévision, les manifestations des tribus indigènes contre les géants américains de Chevron, puissant lobby pétrolier.

 

Mais revenons `qa cette merveille qu´est l Amazonie. Elle compte seulement 3 % de la population équatorienne et ne représente que 2 % de la superficie totale de la forêt. D´ailleurs saviez vousque cette région porte ce nom car lors de la conquête, ou plutôt du massacre des indiens par les espagnols, les femmes indigènes ont montré une telle résistance et force au combat que les colons leur ont donné le noms d´"amazones" et donc Amazonie à cette région.

 

Pour voyager dans la jungle, il est obligatoire d avoir un guide donc de passer par agence. Je trouve cela totalement normal et logique, on ne re3ntre pas en Amazonie comme on entre dans les Landes... Les prix sont relativement corrects pour la prestation proposée : Voyage en pirogue jusque la reserve, hebergement, nourriture, guide bilingue expérimenté, le tout 5 jours pour 160 euros ! Les lodges sont supers bien concus et tres respectueux de l environnement.

Le premier jour m a totalement emerveillé ! Se balader en pirogue et voir tous ses animaux , puis revenir sur la terre ferme et faire des balades de nuit dans la foret à la rencontre de tous les nocturnes... En plus, j´ai eu la chance de tomber sur un bon groupe de voyageurs  : Sara, new zélandaise qui fait le meme périple que moi, également en 8 mois, Luis, l´espagnol, qui voyage depuis trente ans !, un couple de polonais plein d humour et un couple franco portugais, tres sympa.

Nous avons fait la pêche aux pirhanas ! Dire qu apres je me suis tout de meme baignée dans le fleuve ! En fait, on a des idees fausses sur ce poisson ! il est inoffensif en Amazonie car sa reserve de nourriture est infini, il n est donc pas affamé et ne mange pas une vache en 2 mn... Beaucoup de singes également, mais l´instant le plus magique fut celui de la balade nocturne sur la Lagune grande. Un orage illuminait le ciel de toutes les teintes, l eau faisait un effet miroir de toute la végétation et... les lucioles scintillaient dans la forêt, je n en croyais pas mes yeux !

Et puis, le trophet : la vue à un metre de nous d un anaconda de pres de 8 metres, enlacé dans les troncs d un arbre, entrain de digérer deux proies. Un spectacle hallucinant et une chance incroyable !

Nous avons également visité une communauté siona. Oui, j´eétais totalement contre avant "faut pas aller les emmerder", mais bon ils sont deja pas mal modernisés et meme sans moi ils cherchent le soi disant progres, les dollars et le tourisme. Ce qui m a le plus fait sourire, ce sont les jeux des enfants avec nous et leur singe de compagnie...

 

Le reste se lit en photos.......

 

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lun.

14

nov.

2011

Adios Quito !

Et voila, la mission a La Estancia est deja terminée ! Un mois passé aupres de ses résidents et de son personnel si chaleureux ! Evidemment, les aux revoir ont été très émouvants, j´avais emmné un beau gateau pour ma "despedida", Carmelita et Hervé éte là aussi. Les infirmeres mónt beaucoup donné et les larmes ont coulées....

Ces derniers jours à Quito ont été très doux. Hervé et Nancy sont revenus de leur week-end à la plage, j´ai rencontré des couchsurfeurs : francaise, argentin et equatorienne. C est vraiment super de se dire qu il y a une synergie mondiale grace au couchsurfing ! Bref, nous avons passé de bons moments à aller au cine d art et d essai de Quito (2 séances gratuites tous les jours !!!), a se promener dans le quartier branché de La Mariscal et aller faire un tour à la Fondation Guayasamìn. C´est d´ailleurs en y allant, que je me suis faite arnaquer pour la première fois, et il en fallait une ! Les taxis ont pour la plupart des compteurs, si ils n en ont pas, ne pas monter ! Mais, bon, certains ont des turbos qui leur permettent de booster le compteur et de... doubler le prix. Un peu verte et enervée de l avoir tout de même payé, je n´ai pas pu malheureusement apprecié dans la serenité les oeuvres du peintre équatorien......

 

Apres avoir dit au revoir à tout le monde est remballé mes affaires, je prends enfin la route vers l Amazonie: Eh oui, cela n´était pas dans mon itinéraire, ni dans mes envies, mais vraiment tout le monde rencontré m´a fortement incité à y aller. Et bien ils ont eu bien raison !!! Comment vous dire ? C´est tout simplement incroyable !.... A suivre !

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mer.

02

nov.

2011

NE JAMAIS OUBLIER.....

Documentaire tres interessant vu la semaine derniere au cinema, celui de l histoire de deux gamins d origine colombienne assassines par la police, sans raison apparente, en 1988 a Quito. "Los Hermanos Restrepo".  Temoignage et realisation poignants de la petite soeur de ces deux "hermosos chicos", disparus a l age de 17 et 14 ans.

 

Que s est-il passe cette nuit du 8 janvier, lorsque ces deux freres partent en voiture ?  Ce qui est sur, c est qu ils ont ete arrete par la police d etat equatorienne, mais apres cela, un rocambolesque scenario voit le jour : decouverte de la carcasse de la voiture dans un precipice, mais sans trace des garcons qui auraient ete "mange par les poissons" deux jours apres...  Une policiere qui se lie d amitie avec la famille, leur jurant que leurs deux garcons vont bien, mais sont en fuite. Les parents n ont plus qu elle pour croire encore qu ils sont vivants. La mascarade durera trois ans.... 

Mais depuis la premiere semaine de leur disparition, les parents se sont eleves contre ce mensonge d etat et sont devenus les symboles de toutes les familles de disparus de ces heures noires de l histoire equatorienne ( Leon Febres Cordero, grand megalo comme beaucoup d autres, etait "president" a cet epoque).

Il faut savoir que les Escadrons de la mort en Equateur ont persiste durant les annees 80. Les militaires et la police avaient tout pouvoir. La torture etait usuelle et les assissanats hebdomadaires.

 

Les parents Restrepo n ont rien lache, ils demandent encore justice, alors que les flics assassins ont bien ete identifies par un "repenti". Ce dernier a affirme que l on avait jete les corps dans une lagune. Impossible a verifier, vue l etendue de celle-ci... 

Les freres ont bien ete tortures puis executes. Le motif : qui sait ? Racisme anti colombien de la part des policiens : colombiens = fauteurs de troubles (drogues, delinquance, corruption, etc), Bavure policiere ? Le premier frere est assassine sous les yeux du petit ? Jeux de "borrachos" (bourres) entre les policiers ? un s enflamme et tue l un des freres ?

 

Ce qui m a (evidemment) le plus touche dans ce documentaire, c est la petite soeur, la narratrice,  qui se retrouve a l age de 10 ans, orpheline de ses freres, concubines de parents fantomes, se battant pour la verite. Ses parents ont lutte quotidiennement, au peril de leurs vies. Au cours du premier proces, la mere meurt dans un accident de voiture... Bref, encore une tres dure epreuve pour eux...

 

Ce documentaire m a fait, encore plus, prendre conscience du mot "engagement". En effet, depuis 23 ans, Monsieur Restrepo manifeste tous les mercredis, sur la place principale du Quito colonial, pour la memoire de ses enfants, leur dignite, pour ne pas sombrer dans la folie, pour partager... comme je l ai fait avec lui ce matin....

 

Un moment poignant et unique avec ses deux anges pres de lui... Que pouvais-je lui dire ? Je restais sans voix face a sa force et a son regard "lleno de bontad" (plein de bontê)...

 

La justice equatorienne a reconnu l implication de la police equatorienne dans ses meurtres, mais ce dossier reste "secret d etat" et les interesses sont toujours en liberte.... 

 

PS : les photos ne sont pas de moi. Trop d humilite devant cet homme,que je ne voulais "capturer", telle une bete de foire comme beaucoup l ont fait devant moi. Je prefere temoigner de son combat, de "ce" combat pour la verite, TOUTES les verites. Une once de justice que chacun d entre nous merite...

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dim.

30

oct.

2011

MITAD DEL MUNDO !

La semaine de mission achevée, nous nous rendons a la Mitad del Mundo, situe a 1 h au nord de Quito. Pour ce faire, nous prenons un bus qui nous coûte seulement 40 ctms ! 

Bienvenue au lieu mythique qu´est la Mitad del Mundo ! Altitude : 2 483 m Longitude : 78°27´08´´ Latitude : 0° 0´0´´. Cette ville, ou plutôt ce lieu-dit, est le site le plus visité du pays. C´est au XVIIè s., Siècle des Lumières que les savants se demandaient quelle était la forme exacte de la terre. Pour le savoir, l´Académie des Sciences envoya deux équipes francaises . l´une au pôle nord, en Laponie et l´autre, amenée par Charles de La Condamine, prit la route de Quito, vice Royaume du Pérou. C´est dans les Andes qu ils pouvaient être en altitude avce un paysages de hautes montagnes dégagées. Dommage pour ceux partis dans le grand froid, c´est la deuxième équipe qui trouva la ligne magique, après de nombreux obstacles qui coûta la vie à de nombreux savants.

L´histoire est vraiment passionnante ! Pour comprendre un peu la physique et les effets de la latitude 0°0´0´, nous sommes allés au Musée Inti Ñan. Il se situe sur la véritable ligne de l´équateur, trouvé bien avant les francais par les Quitu-Caras, une tribu qui existait bien avant les Incas et qui déduisit la position de la ligne grâce aux astres ! Ce site était pour eux le plus proche du dieu Soleil.

Le guide nous explique que la région était peuplé par les Shuars, les fameux réducteurs de tête !!! Ils décapitaient en effet leurs rivaux, vidaient l´intérieur puis mettaient des cailloux }a l´intérieur de la tête et les faisaient bouillr: Ils répétaient cette opération afin de réduire la tête.

Ce rite leur permettait de garder l´âme de leur ennemi et de ne plus jamais avoir leurs regards derrière l´épaule....

 

Après l´histoire, un peu de pratique (non, non, nous n avons pas réduit de têtes....). Sur la ligne de l´équateur, on peut réaliser des expériences très surprenantes : on peut faire tenir un oeuf sur un clou, certains n´y arrivent pas, moi, j´ai eu mon diplôme ! Egalement l´expérience de l´eau qui coule dans un évier : sur la lgne, leau tombe du trou sans tourbillon, au nord, l´eau tourbillonne dans le sens des aiguilles d´une montre et au sud l´inverse.

Il est très difficile de marcher sur la ligne en fermant les yeux ; on perd tout équilibre !

Les francais ont érigé un immense monument de 43 m de haut ("on est les plus forts !") symbolisant la moitié du monde. Pour y accéder, une grande allée de statuts des bustes des savants de la mission Condamine. On peut visiter les apvillons qui bordent cette allée, mon coup de coeur, celui de l´Equateur, avec les oeuvres de Oswaldo Guayasamín (1919-1999).

Né d´un père indigène et d´une mère métis dans les quartiers pauvres de Quito, celui qu´on appelait le peintre des mains (elles sont toujours grandes et au milieu de ses oeuvres), a toujours voulu dépeindre les maux de la société équatorienne. À decouvrir !

 

 

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lun.

24

oct.

2011

Ma mission à la Estancia

        Je me rends tous les matins à 9 h à La Estancia de Otoño qui se trouve à 10 minutes à pied de l appartement: Pour se faire, je traverse un parc très pentu, puisque Nancy et Hervé habitent dans les quartiers nords de Quito. D´ailleurs, c´est assez marrant, le matin, je dois me faufiler entre des hordes de chiens, gardés par des jeunes de la ville qui se font un peu d´argent. Un jeune peut avoir 6 chiens au bout de ses laisses ! Nouveau signe extérieur de richesse en Equateur : avoir un caniche francais !...

Lorsque j´arrive à la Estanca, les résidents finissent leur petit-déjeuner. J´aide à débarrasser et nous pouvons poursuivre par les jeux de "terapia". Les infirmières, elles, prennent la température de chacuns d´entre eux, tous les matins et débuts d´après midi. La doyenne de la résidence a 96 ans. Doña Rosario est très souriante et très coquette, je l´adore. Elle me prend souvent le visage pour me donner un baiser. Ils sont vraimet tous attachants et m´appellent "Hijita mia" (ma petite flle), dès que je les aide à quelaue chose, ils me disent "Que Dios le pague" (que Dieu te le rende) ou "que Dios te bendigua" (que Dieu te bénisse).

      Nous faisons de la gymnastique tous les matins dans le petit jardin. Evidemment beaucoup ne peuvent pas beaucoup bouger, mais certaines se donnent du mal et de l entrain pour nous suivre ! Elles veulent garder la ligne !

Après une petite collation, nous poursuivons souvent avec des jeux de mémoire, nombre d´entre eux, ont malheureusement un Alzheimer assez avancé. C´est vraiment poignant parfois de voir des femmes répéter inlassablement la même question ou affirmation : "je croyais que tu étais ma fille !", ou quand elles ne reconnaissent pas leurs propres enfants...

Nous leur servons le repas à 13 h, repas complet : soupe, riz ou autre avec viande puis dessert, servi avec des jus de fruit frais (exquis !).

L après midi, nous jouons au domino, au Bingo ou au Loto, elles adorent se divertir ainsi.

 

          Ma journée terminée, je vais souvent au Cybercafé. Malheureusement nous avons 7 heures de décallage horaire et je ne peux "tchatter" avec vous. Alors, je continue de préparer en éclaireuse mon périple. 

Ah oui, ici le soleil se lève à 6h30 pour se coucher à 18h30, et ce tous les jours de toute l´année, Equateur oblige ! Il fait aussi le même temps toute l´année, il n´y a pas de saison ! Assez étrange, non ?

Samedi dernier, j ai eu droit à une visite guidée de Quito pour moi toute seule. En effet, je e suis inscrite pour la visite en francais donnée par une policière spécialisée dans le tourisme et bilingue (bien loin de notre formation de flics en France....). La visite a duré près de deux heures et demi, jai vraiment beaucoup appris !

Samedi soir, nous avons fêté les 32 ans de Nancy avec quasiment toute sa famille chez sa mère (qui est la directrce adjointe de La Estancia). Encore une famille de nanas me suis-je dit ! Adorables et curieuses de mon projet, les cousines ont chanté et dansé sur les tubes sud américains : une bonne introduction pour moi ! Dès lors, une très bonne journée, qui m a valu un dimanche de descanso, de repos !

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sam.

15

oct.

2011

Los Indignados ecuatorianos

Aujourd hui, samedi 15 octobre fut mon premier jour de "conges". Je suis donc allee a la decouverte de Quito, moderne et colonial. Pour cela, je prends le "Trole", sorte de tramway, qui me ramene en 20 mn au centre historique. Il n y a pas beaucoup de touristes a mon plus grand bonheur et les locaux sortent en famille dans ce tres joli quartier typique. C est la que vivent en majorites les "Quechuas", descendants des Incas. Les maisons sont de style espagnoles et l on compte de nombreuses eglises (les equatoriens sont tres pieux, comme la plupart des sud americains).

Sur la place de l Independance, j ai retrouve le mouvement des Indignes. Leurs revendications sont les memes que celles des espagnols, des grecs ou, nouvellement des americains, a la difference qu ils ont des preoccupations bien plus ecologistes, car "Pachamama", la Terre Mere nourriciere, est tres importante dans la culture andine. L education egalement est l une de leur priorite. Encore aujourd hui, l ecole n est pas obligatoire, ni gratuite, les riches s eduquent, et tout "naturellement" accedent aux postes les plus importants. Un jeune quechua prend la parole et s indigne du fait qu il n a pu grandir aupres des autres minorites dans son propre pays, que son peuple est stygmatise encore aujourd hui....

Autre debat, et non des moindre, le petrole. Le pays est producteur, mais comme beaucoup ne voit les retombees economiques de cet or noir. De nombreux projets de deforestation et donc, de deplacement de populations, ont anime le debat public. Les indignes sont contre la production de ce petrole qui devaste leur pays.

"El Cambio empeza en ti"

Egalement beaucoup de messages d amour et d amitie. Avant d avoir ces discours, il faut parler et aider son voisin, lance une jeune etudiante. "Apagar la tele", eteindre sa television pour que le monde turne rond....

Ils se retrouveront tous les samedis, mais "con mucho ruido" (avec beaucoup plus de bruit) cette fois-ci, j en ferai partie aussi...

Un beau moment partage avec eux, avant de retrouver Alice, copine de l IUT de Lannion, qui est egalement en voyage de 6 mois a travers l Amerique du Sud. On se retrouve a l aeroport, 10 ans apres, j hallucine un peu, mais "Non tu n as pas change !"...

 

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jeu.

13

oct.

2011

Real Quito !

Je suis arrivee en Equateur il y a deux jours.

Partie de Paris le mardi 11 octobre a 2h du matin de chez Anne Laure, je prends le Noctilien (bus de nuit parisien) pour me rendre a l'aeroport d'Orly. J y croise tous les travailleurs de nuit, blacks et indiens en majorite, les traits tires, qui rentrent chez eux en banlieue. La, je me dis que j ai beaucoup de chance de pouvoir partir ainsi...

3h, me voila au chaud dans l aeroport d'Orly sud : il est quasiment desert,mis a part de jeunes travailleurs qui ecoutent un mythique "Billie Jean", en replatrant un mur et deux globes trotteurs (sac a dos decores de noñbreux drapeaux) qui ronflent a cote de moi. Je regarde les ecrans des departs, non, ce ne sera pas Tunis, ni Dublin, mais bel et bien Quito, je souris...

Pour arriver a mon terminal, il me faut prendre une navette, qui m amenera a Orly Ouest.  Je suis dans la navette lorsque le chauffeur s' arrete au parking P4 de l'aeroport, deux personnes montent derriere moi. De la fenetre, je crois percevoir un profil familier, je me retourne et la, mon coeur s'emballe, car j avais bien reconnu la silhouette de Michel, qui est accompagne de Celine !!!! "Mais c est pas vrai !!!" Mes deux tres bons amis de Charente sont venus pour me faire une surprise,il est 3h30 du matin, jai du mal a y croire ! Je les serre dans mes bras, leur dis qu ils sont fous, lorsque nous arrivons a Orly ouest. Nous descendons du bus et la, deuxieme effet kisscool, Simone et Laurence sont la !!!! Incroyable ! Ces filous sont partis ensemble de Rouillac (pres d'Angouleme) pour me dire au revoir ! Du coup,ils m ont bien reveille, nous avons passe lanuit ensemble jusqu'a l heure d embarquement a 5 h 30. Merci a vous les zamours ! Je n aurai pu imagine meilleur depart.Toute legere et de l amour plein les bras,jai decolle de Paris pour Madrid:

Dans l'avion, j'ai fait la rencontre de Tatiana, bresilienne qui n arretait pas de pleurer car elle venait de quitter son amour francais.... J ai tente de lafaire sourire et `ca a plutot bien marche ! Nous sommes donc restees ensemble jusqu'a l embarquement de nos vols respectifs. A midi, un peu beaucoup fatiguee, j arrive a l embarquemet 37 pour Quito, et la, enfin je realise que je m envole pour l amerique du sud : les visages sont indiens et metisses, les regards doux et les enfants trop chous ! Je suis tres emue....

Le vol prend beaucoup de retard, pres de 3 h, je dors litteralememt debout et avais oublie a quel point les aeroports sont des lieux d attente, attendre, encore et encore.

Enfin, c est parti pour 11h30 de vol ! Ma voisine est encore une fois charmante, une equatorienne qui travaille comme aide aux personnes agees a Barcelone.Son histoire ressemble a celle de beaucoup d equatoriens, qui ont quitte la misere pour l espagne. Lili Rosa a laisse son mari et 4 enfants la bas,elle est donc tres heureuse de les retrouver chaque annee. Je retrouve mon espagnol rapidememt et suis deja grille de l avoir appris en Andalousie.... Le vol se passe bien, je dors sur quasimemt tout le trajet, mais arrive pres de Quito,l avion commence a trembler et se retrouve dans de gros trous d airs, Je fais toutes les prieres connues, on rattache tous nos ceintures, et de nombreuses personnes commencent a vomir... Nous venons de manger.... Moi aussi ca commence a venir, en plus avec cette odeur qui envahit l avion.... Le pilote n arrive pas a atterir, mon Dieu, je ne vois que de gros nuages,mais pas de Quito en vue... Enfin, le pilote nous informe qu'il ne pourra pas atterir a Quito et nous voila parti a Guayaquil (ville au sud de l'Equateur,qui est plus grande que Quito et qui fera partie de mon periple). La je commence un peu a m inquietee : Herve m attend a Quito depuis pres de 3h30...

Nous sommes finalement bien rentres a Quito, avec 8 h de retard, Herve et Nancy m attendait avec une pancarte "HANANE ", ouf ! Enfin,tout fini tres bien !!!

Nous partons en taxi vers leur residence, ils ont l air tres sympathiques tous les deux. Herve est basque et Nancy equatorienne: Elle est biologiste et a etudie en France a Toulouse, c est la bas qu ils se sont rencontres. Pas besoin de vous dire qu elle parle parfaitement francais... Nous arrivons dans leur superbe appartemement, j ai une tres belle chambre et une salle de bain... Je les remercie deja de m accueillir ainsi, et nous commencons a parler de ma future mission:

Mais il est 4h du mat, j ai un decollage horaire de 7 h, cela fait pres de 38h que je suis debout,bref il est grand temps de dormir....

 

PS : Soyez indulgents pour les fautes de frappe, il faut que je familiarise avec le clavier sud americain...

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dim.

25

sept.

2011

La France tu l'aimes ou tu la quittes !

Vive la France !
Vive la France !

Depuis 18 h, ma mère est française : Cocorico !!!

Après un parcours du combattant de près de deux ans de paperasse, de copies, d'allers-retours au Maroc pour chercher une, deux, trois pièces... elle a enfin le bout de papier vert . Nous sommes allées avec mon frère et ma belle-soeur, à la cérémonie de "bienvenue dans notre belle République française", à la mairie d'Angers. Un bel échantillon de la diversité culturelle était présent : japonais, marocains, russes, congolais, chinois, malgaches etc... L'adjointe au maire a fait un très beau discours sur l'intégration et la richesse de cette diversité, en pointant du doigt la politique nauséabonde et raciste de certains . 

Ma mère est arrivée en France en 1972, à Angers . C'est au sein des centres sociaux de cette ville qu'elle a appris le français . Elle n'avait pas l'envie au début de devenir française, mais nous l'avons décidée : "tu veux que Sarko repasse ? tu pourras enfin voter !". Alors, je ne serai malheureusement pas avec elle pour aller voter, mais j'espère qu'elle me dira en faveur de quel candidat, elle aura porté son choix !

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jeu.

22

sept.

2011

J - 19 ... sur le divan...

Yem, Ima, ma mère
Yem, Ima, ma mère

19 jours et je me sens trop sereine, c'est pas possible, il y a bien quelque chose que j'ai zappé ??? J'ai beau regardé mes check lists, re - vérifier les préparatifs d'autres voyageurs, je ne vois pas. Ah si, peut-être les milliers d'euros qui manquent sur mon compte... Allons allons, l'argent ne fait pas le bonheur Hanane.... 

Non, c'est une sensation bizarre, je suis avec ma mère sur le canap du salon, entrain de mater le nouveau boys band marocain, (oui ils en font encore...) et je réalise soudain que je serai au bout du monde sur un autre canap dans une vingtaine de jours, c'est bon ça ? 

 

Bon, il me reste encore deux trois trucs à faire, mais je suis contente de moi, j'ai l'impression d'avoir été très efficace pour la paperasse (oui, je sais, en tant qu'administratrice, c'est mieux..., mais le cordonnier est toujours....???). 

 

En vrac, il me reste juste à :

- Dire au revoir à mes 153 cousins et cousines

- Faire les derniers achats à Décat et Nature et D.

- Clôturer les deux comptes inutiles que j'ai depuis mes 18 ans

- Faire les ourlets de jean que j'ai depuis un an et demi

- Ne pas faire mes comptes tous les jours

- Sauvegarder et trier toutes mes photos, aïe...

 

Et en dernier, préparer mon sac....

 

Rendez-vous à J- ???

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